Album : Préface (2013)
Fruit de la rencontre entre Marcel Capelle et Malik Richeux ce disque, carte de visite d’un nouveau spectacle est la préface d’un prochain album .
Marcel chante, joue de la guitare, du piano-jouet, de l’harmonica, du componium, Malik du violon, de la guitare, de l’accordéon. L’enregistrement et le mixage ont été réalisés par Mingo Josserand.
Merci aux élèves et aux professeurs des classes de CM1 et CM2 de l’école primaire Ferdinand Buisson de Montauban pour leur contribution à la chanson l’Ecole.
Tranquille
C’est pas la peine de brancher le réveil
On restera couché
On laissera les rayons du soleil
Caresser l’oreiller
Refrain
Tout ce que l’on veut
Etre tranquille tous les deux
Tout ce que l’on veut
C’est tout ce que l’on veut
On laissera les saisons défiler
Et le temps s’arrêter
Pour inventer des moments éphémères
Bien plus longs
Que des années entières
Refrain
C’est pas la peine de brancher le réveil
texte : Marcel Capelle , musique : Marcel Capelle, Malik Richeux
L'école
Le primaire
C’est primaire
Le secondaire
C’est secondaire
Le lycée c’est rébarbatif
La faculté facultative
Refrain
Quand il n’y aura plus d’école
On aura tous la cervelle molle
On sera tous footballeurs
Nouvelle star ou bien chanteurs
Virez moi ces professeurs
Et tous ces éducateurs
Mettez y de beaux sherifs
Ni trop gras ni trop chétifs
Comme ça les cours collectifs
Ils seront plus attractifs
Refrain
Quand il n’y aura plus d’école
On aura tous la cervelle molle
On sera tous footballeurs
Nouvelle star ou bien chanteurs
La maternelle c’est fini
La garderie ça suffit
Et question vocabulaire
Y a pas d’quoi se taper le cul par terre
Car mon petit l’académie
C’est la star pas la française
Refrain
Quand il n’y aura plus d’école
On aura tous la cervelle molle
On sera tous footballeurs
Nouvelle star ou bien chanteurs
texte : Marcel Capelle , musique : Marcel Capelle, Malik Richeux
Toi
Faut prendre sur soi
Quand ça s’en va
Mettre son fardeau
En sac à dos
Se dire que la vie continue
Oui mais quand même
C’est un problème
Quand on part seul
En faisant la gueule
Qu’on ne sourit plus
REFRAIN
Toi qui j’ne prendrai plus dans mes bras
Je ne suis plus rien
A peine un bout d’ami
A peine un bout de vie
Qu’on jette et qu’on oublie.
Se dire que l’autre
Avait raison
Ou qu’un autre
Prendrait mon pardon
Ca n’a plus beaucoup d’importance
En homme blasé
Plie mais ne craque
Car si je criais
Je foutrais l’trac
A la souffrance
REFRAIN
Mourant d’absences
La tête basse
J’ai plus l’aisance
D’un carré d’as
Je fais partie de mes déboires
Etre amoureux
D’une disparue
C’est en tout lieux
Être perdu
Et craindre de l’apercevoir …
REFRAIN
texte : Guillaume Lecucq , musique : Marcel Capelle
Sur les routes
Je cherche du bout des doigts
Je cherche tes mains dans les draps
Souvenir d’un temps où je te serrais dans mes bras
À chaque fois que j’avais envie de toi
Nos codes tous nos secrets nos manies nos mots inventés
Tous nos petits matins nos signes de la main
Oubliés quelque part au hasard
REFRAIN
Sur les routes que l’on n’a jamais prises
Quand le soleil se couche sur nos mains qui se touchent
Sur les routes que l’on n’a jamais prises
Les lendemains se brisent et nos mains lâchent prise
Aux grès des regrets on se laisse aller à se rappeler
Toujours aux aguets les souvenirs légers
Du fond d’une impasse remonte en surface jusqu’à la pensée
Et sont même en passe de nous faire pleurer
Il faut laisser le temps oublier les larmes et tout effacer
Quand on eu mal c’est qu’on s’est aimé.
REFRAIN
Je cherche du bout des doigts
Je cherche tes mains dans les draps
Mais une autre à ta place pour un nouvel espace
On a changé de corps , changé de décors
REFRAIN
Toupie
Tout tourne autour de tout
Tout s’enroule tout se déroule
Du plus petit au plus grand
Tout tourne indéfiniment
Les planètes autour du soleil
Comme les chevaux d’un carrousel
Le soleil sur sa voie lactée et nous deux emportés
REFRAIN
Toupie or not toupie c’est la valse de la vie, le manège éternel la vie c’est trop mortel
Et celle là le sait bien quand elle a fait le tour, il ne reste plus rien que l’amour
A des vitesses vertigineuses
La matière s’avère prodigieuse
Tout est si bien orchestré
Qu’on n’a pas l’impression de bouger
Pourtant au milieu du balai
Les danseurs sont prêts à s’emballer
Suspendus au mobile géant
Nous voilà comme deux enfants
REFRAIN
Dans ce mouvement perpétuel
Deux minuscules mortels
Deux amoureux deux amants
S’enroulent comme ils font souvent
Ils écoutent battre leur cœur
Boum boum fait chacun le leur
L’univers peut bien faire ce qu’il veut
Ils s’en foutent ils sont amoureux
REFRAIN
texte : Marcel Capelle , musique : Marcel Capelle , Malik Richeux
Les avions de nuit
Je lève les yeux au ciel
Par une belle nuit d’été
La lune fait du zèle
Elle paie pas l’électricité !
Les satellites sont en orbite
Et tombent les météorites
Quand parmi les constellations
Je vois la lumière d’un avion …
Où vont les avions de nuit
Qui scintillent dans l’infini
Ces étoiles un peu pressées
Qui peuvent-elles transporter ?
La Terre, comme ma copine,
Elle est jolie de loin !
J’aimerais être en cabine
Pour tenir le Monde dans ma main.
Et sans même un regard
Suivant leurs trajectoires
Ils filent vers l’horizon
En emportant toutes mes questions …
Où vont les avions de nuit
Qui scintillent dans l’infini
Ces étoiles un peu pressées
Qui peuvent-elles transporter ?
J’ai acheté un billet d’avion
Avec toutes mes économies
Pour une longue destination
Garantissant un vol de nuit,
Ça n’est pas pour me déplaire
De m’éloigner de la Terre
Et le nez collé au hublot
J’demande si on peut monter plus haut …
Je suis dans l’avion de nuit
Qui clignote dans l’infini
Cette étoile un peu pressée
Qui m’a souvent transporté …
Dans les rêves …
texte : Guillaume Lecucq , musique : Marcel Capelle, Pascal Garmendia
Les mêmes jours
LES MEMES JOURS
Je la connais par cœur cette rue ordinaire
Où tu hantes les heures de mes jours solitaires
Si je te vois partout j’peux pas m’en empêcher
Sur nos lieux de rendez vous j’aime aller marcher
Là mes pieds sont plus sur terre ça tourne à l’envers
Quand on s’envoyait en l’air, ça date pas d’hier
Tout est témoin de toi et tout ça m’obsède
Plus le temps passe et plus se succèdent
refrain
les mêmes jours
les mêmes nuits les mêmes heures
les mêmes lumières
les mêmes lunes les mêmes ciels
les mêmes ombres
les mêmes lueurs quand vient le soir
J’ai usé mon écorce sur ces trottoirs de pierre
A l’ombre d’une impasse je faisais mes prières
Là j’ai rencontré dieu qui m’a dit de monter
Et quand j’ai vu tes yeux j’ai su qu’il existait
tu m’as dis tu viens avec moi, tu deviens fou
Je me suis jeté seul, nu dans la gueule du loup
Il avait de la gueule notre amour, quelle offrande
Faut-il faire donc aux dieux pour que tout recommence ?
Refrain
Même si tout ressemble au temps où nous étions
Tous les deux ensemble et que nous nous aimions
Tout l’encens est brûlé il en reste un parfum
il émane de l’âme de notre amour défunt
J’ai juré d’être adepte du lieu dans l’espoir
De te croiser encore dame blanche magie noire
Car c’est mon lieu de culte moi qui n’étais de l’amour
Qu’un ignorant inculte d’ailleurs j’attends toujours
Refrain
texte : Marcel Capelle , musique : Marcel Capelle, Walter Barbera, Pascal Garmendia , Jean-Paul Sentou
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